Chapitre 1 :

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Si Jean-Baptiste de La Salle venait aujourd’hui…

« Si Jean-Baptiste de La Salle venait aujourd’hui au Vietnam, que ferait-il… ? »

1- Itinéraire de la fondation, un parcours plein d’embûches

Pourrait-on parler d’inculturation, l’événement du 14 juin 1682, jour où Jean-Baptiste de La Salle a quitté sa maison natale avec ses souvenirs affectueux de la rue Marguerite pour habiter une maison modeste louée dans un quartier est de Reims, entamant une aventure qui l’intègre dans le monde des pauvres selon les conseils du Père Barré qu’il avait été consulter à Paris :

« Vous voulez former vos maîtres à la piété et leur faire aimer leur état à cause du bien qu’ils peuvent faire. Vous devez les loger chez vous et vivre avec eux en leur société ».[1]

Jean-Baptiste de La Salle a dû beaucoup réfléchir avant de prendre une telle résolution. Pourrait-il former ces maîtres, « ces roturiers mal dégrossis »[2], tout en restant chez lui et à la tête d’une grosse fortune ? Lui serait-il possible de demeurer toujours chanoine de la cathédrale et en même temps de diriger l’école ? Pourrait-il transformer les « enfants des artisans et des pauvres » en les visitant quelques fois par semaine alors que la situation sociale entre lui et les enfants, entre riches et pauvres, était très éloignée. De La Salle pourrait-il suivre de près le travail de ses propres maîtres ?

« Vous en parlez à votre aise tandis que vous ne manquez de rien. Pourvu d’un bon canonicat et d’un patrimoine pareil, vous êtes assuré et à couvert de l’indigence. Que notre établissement tombe, vous demeurez sur vos pieds… Gens sans biens, sans revenus et même sans métier : où irons-nous, que serons-nous si les écoles tombent ? »[3]

Sans doute, les enseignements de Saint Paul agissent fortement chez de La Salle pendant ce combat intérieur incessant qui dépasse la force humaine :

« Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.

J’ai partagé la faiblesse des plus faibles pour gagner aussi les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1 Cor 9, 19-20 ).

En réalité, l’exemple de Saint Paul n’est que la réflexion de Jésus lui-même. Lui qui, étant riche, a pourtant tout refusé pour devenir pauvre pour nous attirer à Lui. Il a accepté la totale situation de l’homme, excepté le péché ; a vécu dans un contexte social et historique concret ; a accepté de s’intégrer totalement dans une civilisation concrète. Et Il juge que c’est la voie la plus parfaite pour ramener les hommes à Dieu et les aider à reconnaître leur vraie personnalité et leur destination.

« Lui, qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir et à mourir sur une croix. » (Ph 2,6-7).

Pendant plusieurs jours de marche à pieds pour se rendre de Paris à Reims, de La Salle a eu un temps suffisant de réfléchir à sa décision selon les conseils sages et radicaux du Père Barré de ce rude dépouillement : « vous devez vivre en leur société ».

Enfin, des événements consécutifs se sont réalisés : « le 24 juin 1682, Monsieur le chanoine Jean-Baptiste de la Salle quitte la chère maison de la rue Sainte Marguerite aimée pour tant de souvenirs familiaux !... Dans un quartier tranquille, à l’est de Reims, il a loué une habitation modeste. Il s’y installe avec les deux ou trois jeunes gens qui sont restés fidèles aux écoles charitables »[4]. C’est le commencement de son insertion dans le monde des pauvres pour devenir pauvre avec et pour les pauvres. Et le canonicat ? Il n’est pas facile de faire accepter sa démission par ses supérieurs ecclésiastiques. « On l’estime. Ses conseils et ses exemples sont précieux. Et puis quelle idée de désigner comme successeur, au lieu de son frère Jean Louis, un prêtre pauvre, l’abbé Faubert !...Enfin, après dix mois de démarches persévérantes, Monsieur de la Salle obtient satisfaction le 16 août 1863 »[5].

Encore un dernier dépouillement : son patrimoine. L’occasion se présente en 1683-1684 lors de la famine dans sa région. « Il en profite pour vendre tous ses biens personnels et les convertir en nourriture et en vêtements qu’il distribue aux plus démunis ».

À partir de ce jour-là, de La Salle est devenu « frère » des pauvres, « frère » parmi ses Frères, il vit la vie de ces « roturiers mal dégrossis », appartient totalement au groupe de ces hommes qui acceptent leur pauvreté pour mieux servir les pauvres et leur apportent le salut avec plus de succès.

Cela manifeste un aspect extrêmement original de M. de La Salle qui a vécu radicalement ce que, 300 ans plus tard, on appelle “inculturation”, condition nécessaire pour la réussite de toute tentative d’intégration sociale. De même, dans le domaine de l’évangélisation, le Cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Man, archevêque de Hochiminh-ville, a signalé : « L’Évangile ne s’enracine réellement d’une manière profonde que quand il s’imprègne dans la profondeur de la culture et dans le style concret de vie d’un homme, d’un peuple ».

2- Rude chemin de fondation

Après le succès de son intervention auprès de Monsieur Dorigny pour ouvrir une école charitable sur sa paroisse Saint Maurice selon l’insistance de Monsieur Nyel, de La Salle « rentra sous sa tente » persuadé de n’avoir plus rien à en sortir[6]. C’était au mois d’avril 1679. La nouvelle de la réussite et de l’avantage de cette première école gratuite pour garçons se répandait rapidement. Une bonne dame de la paroisse Saint Jacques, très riche, veuve et sans héritiers, présenta son désir d’en ouvrir une deuxième pour les enfants pauvres de sa paroisse. De la Salle est réservé. Nyel est audacieux, il a rencontré cette dame et « traite avec elle des conditions matérielles indispensables au bon fonctionnement d’une école »[7]. Et 5 mois après, au mois de septembre 1679, deux classes y ont vu le jour.

Conscient que l’école charitable est un moyen privilégié pour donner aux enfants des artisans et des pauvres une éducation chrétienne et humaine, Nyel, actif et entreprenant, « avait à peine ébauché une fondation qu’il en commençait une autre… »[8]. Ainsi, en trois ans, de 1679-1682, il a ouvert « trois écoles dans la ville de Reims et quatre successivement à Rethel, Château-Porcien, Guise et Laon »[9]. Évidemment, en ce qui concerne le recrutement, il n’avait guère de temps pour se rendre compte de la qualité des maîtres recrutés. Il a sans doute implicitement confié cette formation à Monsieur de La Salle comme l’a écrit Blain, son biographe : « Si ce simple laïque n’avait pas donné ouverture aux écoles chrétiennes et gratuites ; s’il n’avait pas mis le pieux chanoine en mouvement pour en avoir soin… »[10].

Ce fut l’époque la plus féconde dans les années de la fin du 17e et du début du 18e siècle. De nouvelles écoles se multipliaient : fondation des écoles de Chartres en 1699 ; école de Calais en 1700 ; celle de Troyes en 1701 et d’Avignon en 1703... Le succès de ces écoles était pourtant la source de multiples d’épreuves. Beaucoup d’enfants venaient directement de la rue. Mais pas mal d’autres abandonnaient les cours des maîtres-écrivains pour rejoindre les classes des Frères. « Et le scénario de 1690 recommence, dicté par la législation concernant les écoles dites “buissonnières”, c’est-à-dire non autorisées : inventaire et saisie du mobilier, dispersion des écoles… M. de La Salle prévenu, arrive au moment où tables, bancs, cahiers, livres passent par les portes et les fenêtres ». Ainsi, « au moment où il croyait avoir trouvé la paix, M. de La Salle dut faire face à une attaque en règle »[11].

« Il est exposé, à découvert, aux assauts, des Maîtres Écrivains et des ressortissants du Grand Chantre. Des trahisons successives jettent bas, par deux fois, le si utile et si original séminaire de maîtres pour la campagne. Mais, dans le même temps, l’Institut des Frères, jalousé, attaqué, violemment secoué sur ses bases, condamné par les tribunaux, se fait connaître du nord au sud du royaume. »[12]

D’autres épreuves consécutives survenaient. L’une terminée, l’autre se succédait. De la Salle travaillait depuis des années sans se ménager. Il était à bout de force et, complètement épuisé, était tombé malade. « Une rétention d’urine inquiète sérieusement son entourage ».

« Il (le médecin) proposa un remède, et avertit qu’il devait décider de la vie ou de la mort du malade, et qu’ainsi il fallait avant toutes choses lui administrer le saint viatique […] Après que le curé se fût retiré, le médecin donna au malade le remède qui eut tout l’effet qu’on désirait. La rétention cessa, et bientôt, il fut en état de reprendre la nourriture. Il recouvrira ses forces en peu de temps »[13].

Certains prêtres cherchent à « s’immiscer dans la vie quotidienne des Frères »[14]. Les interventions d’autres curés dans l’organisation intérieure de l’Institut à peine ouvert obligeaient de La Salle à réfléchir sur le destin de sa progéniture. L’intuition de M. de La Salle de « donner aux Frères eux-mêmes toute la responsabilité de leur Société » était à la fois originale et révolutionnaire et merveilleusement prophétique car 274 ans plus tard « le Concile Vatican II la précisera dans sa Constitution sur l’Église :

« Celui qui a reçu le sacerdoce ministériel jouit d’un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l’offrir à Dieu au nom du peuple tout entier ; les fidèles, eux, de par le sacerdoce royal qui est le leur, concourent à l’offrande de l’Eucharistie et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâce, le témoignage d’une vie, et par leur renoncement et leur charité effective ».

Il pensa qu’un Frère ordonné prêtre serait le meilleur moyen pour sa succession. Il commença ainsi à en préparer un : Frère Henry L’Heureux, jeune, robuste… en lui apprenant le latin, en lui faisant suivre des cours de théologie et en le faisant venir à Paris pour le sacerdoce. La mort subite de ce Frère en 1690 le bouleversa. Sans doute, ce fut pour lui une rude épreuve, cependant elle l’a aidé à réfléchir et arriver à une conclusion qui émerveille : « le Supérieur de cette Société ne devra pas être un prêtre mais un laïc comme tous ses Frères », ce qui devint un caractère distinctif de la vocation des Frères. « Ils ne devront être prêtre, ni prétendre à l’état ecclésiastique »[15].

C’était vraiment la « période la plus mouvementée » comme Georges Rigault l’a décrite. Des succès et défaites s’intercalaient. De nouvelles fondations étaient créées et s’effondraient quelques années plus tard : fondation du second séminaire de maîtres d’écoles au faubourg Saint-Marcel en 1699 et fermeture en 1705 ; fondation du troisième à Saint-Denis en 1709 et disparition en 1712. L’offensive des corporations enseignantes contre M. de La Salle « se déploie, presque sans arrêt de février 1704 à octobre 1706 ». « De 1702 à 1712, à Paris, la situation de M. de La Salle n’a guère cessé d’être précaire et douloureuse »[16]. L’année 1705 marque une glorieuse réussite du « transfert du noviciat et de la création d’un pensionnat dans le domaine rouennais de Saint-Yon »[17]. Mais c’était aussi une année où l’on voit de La Salle « errant de la rue de Charonne à la rue Princesse et à la rue Saint-Honoré, désolé par la trahison de Vuyart »[18].

Alors que les attaques des Maîtres Ecrivains ne sont pas encore apaisées, se succède le dégommage asséné par le cardinal de Noailles. C’était en 1702.

« Monsieur, vous n’êtes plus Supérieur de votre communauté ; Je l’ai pourvue d’un autre »[19].

Ainsi, le 3 septembre de 1702, l’envoyé de l’archevêque vint rendre visite chez les Frères et leur annonça que désormais M. l’abbé Bricot serait leur Supérieur. Tous les Frères « protestent à la fois » et proclament qu’ils « ne reconnaissent à nul autre le droit de les commander ». Le Vicaire Général a fait cette remarque à Mgr de Noailles : « Si tous les Religieux étaient aussi attachés à leur Supérieur que les Frères le sont à M. de La Salle, les communautés seraient un paradis »[20].

Cependant, « ces bons ecclésiastiques » voulant séparer les Frères de leur Supérieur ne sont pas découragés. Sournoisement, ils « purent en détacher six qui, au cours de l’année 1705, en quittant la communauté, mirent le Fondateur dans l’embarras ». Surtout, deux d’entre eux, l’un assumant la responsabilité de l’École dominicale, et l’autre « Maître des novices dont la brutalité était à l’origine de l’enquête épiscopale »[21].

Soutenus par des prêtres de l’entourage du cardinal et des chanoines, les Maîtres Écrivains soulevèrent de nouvelles attaques et demandèrent à « M. d’Argenson d’obliger l’abbé de la Salle et les 18 Frères qui enseignent sans autorisation du Chantre de cesser immédiatement leurs activités »[22]. Les écoles furent fermées. L’école dominicale cessait ses activités pour la deuxième fois.

Tandis qu’à Paris les Frères étaient confrontés aux autorités et que « le Parlement de Paris donnait à l’inculpé le dernier coup en confirmant la rigoureuse sentence du Grand Chantre »[23], alors que Paris les rejetaient, en province les écoles se multipliaient. En la seule année 1707, de multiples fondations voient le jour : à Mende, à Valréas, à Alès, à Grenoble.

De La Salle visitait à tour de rôle toutes ces nouvelles fondations pour soutenir les Frères à la fois en spiritualité et en pédagogie. Il invite les deux Frères de l’école St. Laurent à Marseille par exemple à « participer à la vie du Noviciat – exercices spirituels, repas, détentes ». Il y est accueilli chaleureusement et « attire de nombreuses sympathies de la part des plus humbles comme des plus influents ». Mais au fil des mois, cet enthousiasme s’éteint peu à peu et ces deux Frères supportent mal les « exigences de M. de La Salle et s’en plaignent aux membres du Bureau des Écoles ». Certains le comprennent et l’approuvent. D’autres – plus nombreux semble-t-il et plus influents – le font passer pour « un homme dur, inflexible et sur l’esprit duquel il n’y avait rien à gagner », écrit Don Maillefer [24].

Vivant dans des années difficiles, supportant des orages venus de partout et surtout en expérimentant ces événements à Marseille, de La Salle « commençait alors à douter si son entreprise venait de Dieu ou si une œuvre que tout le monde contredisait, n’était point l’ouvrage de son propre esprit »[25]. Il se demandait si vraiment sa présence attirait le malheur sur l’Institut, à Marseille comme à Paris. Ainsi, au jour où le Frère Directeur Timothée vient lui annoncer la fermeture définitive du noviciat de Marseille, « la courtoisie de sa réponse ne masque que guère le désarroi : “Ne connaissez-vous pas mes insuffisances à commander aux autres ? Ignorez-vous que plusieurs Frères paraissent ne plus vouloir de moi ?” »[26]  Dans cet état d’âme, il sentait le besoin de vivre dans le calme, retiré. C’est à La Sainte Baume qu’il se plonge dans la prière et méditation pendant quarante jours en participant la vie des Dominicains. Sans doute a-t-il pensé, certains moments, finir ses jours dans cette solitude. Mais l’appel du devoir fut plus fort que le goût de contemplation et il reprit la route pour rejoindre ses Frères.

Depuis longtemps, de La Salle a pris conscience de la nécessité du choix d’un Supérieur parmi les Frères pour le remplacer. Aussi, de retour à Saint Yon, il a décidé de « faire aboutir le projet d’élection qui mûrit depuis 1686 »[27]. Une convocation de tous les Directeurs à Saint Yon le 16 mai 1717 a pour but de réaliser ce projet. Et le Frère Barthélemy est choisi comme premier successeur de M. de La Salle. De La Salle a exprimé son contentement : « Il y a longtemps qu’il en a fait les fonctions ».

Tandis que les Frères ont leur Supérieur, de La Salle s’efface et se considère comme l’un des Frères soumis à l’autorité du nouveau Supérieur. Déchargé de toutes les responsabilités administratives, il se plonge dans la prière et écrit des méditations, un petit ouvrage intitulé « Explication de la Méthode d’Oraison ».

Sa santé s’épuise. Il reçoit l’extrême-onction le 5 avril 1719. Cependant l’épreuve ne l’abandonne toujours pas. Juste au moment où il demande ce sacrement, « il doit subir une dernière et dérisoire épreuve : la suppression de ses pouvoirs ecclésiastiques diocésains ! »[28]. La Salle répond à ce dernier désaveu par un abandon total exprimé à travers ses dernières paroles :

« J’adore en toutes choses la conduite de Dieu à mon égard ».

Et il s’expire le 7 avril 1719, deux jours après cette dernière épreuve.

Ainsi, s’ouvre devant de La Salle un rude chemin dont les fondrières et les cailloux se nomment procès, maladie… Plusieurs Frères, découragés, s’en vont. Morts, rejet de sa famille, abandons de ses disciples…, ce fut vraiment une aventure. Si j’emboîte ces quelques événements dans ce mémoire, c’est pour faire prendre conscience un peu plus que le prix à payer est très cher pour cet héritage laissé par de La Salle à ses disciples. Ce fut une aventure surhumaine, un chemin sableux et malaisé que Blain, son biographe, a fait ressortir d’après la parole confidentielle de M. de La Salle à deux de ses amis un jour de mai 1716 : « Je vous dirai, Messieurs, que si Dieu, en me montrant le bien que pouvait procurer cet Institut, m’eût aussi découvert les peines et les croix qui devaient l’accompagner, le courage m’eût manqué, et je n’aurais pas osé le toucher du bout du doigt, loin de m’en charger. En butte à la contradiction, je me suis vu persécuté de plusieurs prélats, même de ceux dont j’espérais du secours ».[29]

En tout cas, les obstacles parsemés sur le chemin ne devraient pas être une barrière qui coupe notre avance mais une occasion d’éprouver notre persévérance et de mettre en œuvre notre créativité pour la réalisation de notre mission d’éducation en conformité avec la situation et les besoins actuels, à la portée des jeunes et au profit de la société où nous vivons parce que nous, « nous sommes appelés – dans nos plans de formation – à ouvrir des autres voies que celles habituellement empruntées, des voies qui dépassent les critères et les normes préétablis, ouvertes à l’éducation globale et au vécu ».[30] 

300 ans après sa mort, où sont les disciples de M. de La Salle ?

(M. De Lasalle, p. 194)


 

[1] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 54.

[2] Idem, p. 53

[3] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 57

[4] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 55

[5] Idem. p. 58

[6] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 50

[7] Idem. p. 51

[8] Idem., p. 52

[9] Idem. p. 51

[10] Idem, p. 52. 

[11]Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 72

[12] Georges Rigault, Histoire de l’Institut, Paris, PLON, 1937, Tome 1, p. 226.

[13] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 73

[14] Idem. p. 104

[15] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 74

[16] Georges Rigault, Histoire de l’Institut, Paris, PLON, 1937, Tome 1, p.230

[17] Idem. p. 231

[18] Idem. p. 231

[19] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 104

[20] Idem. p. 105

[21] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 106

[22] Idem., p. 112.

[23] Georges Rigault, Histoire de l’Institut, Paris, PLON, 1937, Tome 1, p. 231

[24] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 136

[25] Idem., p. 138

[26] Michel FIEVET, Petite vie de Saint Jean-Baptiste de La Salle, Desclée de Brouwer, 1990, p. 104

[27] Charles LAPIERRE, Monsieur de La Salle, 4e édition, F.E.C. Région de France, 1992, p. 170

[28] Michel Fiévet, Petite vie de Jean-Baptiste de La Salle, Desclée de Brouwer, Paris, 1990, p. 124.

[29] Georges Rigault, Histoire de l’Institut, Paris, PLON, 1937, Tome 1, p. 232

[30] Nicolas CAPELLE, Je veux aller dans ton école!, La pédagogie lasallienne au XXIe siècle, 2006, p. 34.